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Mr. Gustave, votre concierge !

02 février 2017 Mis à jour le 19 mai 2017 Par
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Mr. Gustave, c'est cette personne qui va récupérer votre colis pour vous, faire des petites courses, vous livre votre restaurant préféré... Bref, c'est votre majordome. Un majordome disponible partout et tout le temps. Le rêve non ? Il est disponible sur votre smartphone à Paris et Lyon et répond à de plus en plus de demandes ! Monsieur Gustave a un emploi du temps très chargé, c'est donc son plus proche collaborateur qui a répondu à nos questions : Nicolas Spielmann.

Est-ce que tu peux te présenter rapidement et présenter Mr. Gustave aussi s’il te plait ?

Je m’appelle Nicolas Spielmann, j’ai 23 ans. J’ai créé Mr. Gustave avec Benjamin et Léo fin août 2015 et nous avons lancé la plateforme en janvier 2016. Nous sommes une plateforme de conciergerie à la demande, nous mettons en relation nos utilisateurs avec un réseau de majordomes indépendants qui ont pour rôle de répondre à toutes les demandes. Aujourd’hui notre activité principale c’est d’aller acheter et livrer tout type de biens depuis n’importe quelle boutique à Lyon, Paris et Villeurbanne. On a ouvert à Paris il y a quelques semaines. Aujourd’hui nous travaillons avec un peu plus de 50 freelances majordomes à Lyon et à peu près autant à Paris. Depuis le mois de mars 2016, Monsieur Gustave c’est environ 8% de croissance hebdomadaire…

Comment avez-vous eu l’idée de créer une appli de conciergerie ?

Il y a 2 ans, j’habitais en Asie. Là-bas, tous les services à la personne sont très développés, c’est super facile d’avoir accès à n’importe quel service ! Que ce soit de la conciergerie, de la livraison… Tout est hyper facile d’accès. L’Europe est encore très en retard sur ce marché. La conciergerie représente presque 1 milliard d’euros de valeur en Europe. En 2014, c’est 50% de croissance en moins de 6 mois. C’est donc un très gros marché qui n’a pas encore été disrupté. Notre volonté c’est donc d’apporter la conciergerie au grand public et pas uniquement à toutes les personnes qui ont des cartes bleues très foncées. Notre but est de permettre à tout le monde d’avoir accès à des services de qualité au quotidien.

 

Qui sont les concierges de Mr. Gustave ?

Ce sont des auto-entrepreneurs. Aujourd’hui ils font de l’achat et de la livraison de produit. Demain nous souhaitons relancer la partie service. Nous avons des demandes de réservation de restaurant, de réservation d’un concert, des vrais services de conciergerie. Ils sont totalement indépendants et payés à la prestation.

 

Pourquoi avoir choisi de travailler uniquement avec des auto-entrepreneurs ?

Nous avions besoin d’une grande équipe très rapidement. On ne pouvait pas se permettre d’avoir 50 salariés dès le début… Ce n’est pas qu’une question de coût, c’est avant tout la flexibilité et la possibilité d’avoir du monde instantanément et une capacité à les former rapidement. Aujourd’hui il y a beaucoup de personnes qui font cela en complément de revenus donc ça s’équilibre assez bien.

 

Quel est le profil de vos entrepreneurs ?

A Lyon, ce sont majoritairement des personnes en situation de complément de revenus, à Paris ce sont plus des coursiers de métier.

 

Quel est le service ou l’objet que vous livrez le plus ?

A Lyon, c’est MacDo ! C’est environ 30% de l’activité de nos marjordomes. A Paris, il n’y a pas de tendance particulière mais nous faisons très peu de nourriture.

 

D’abord Lyon, maintenant Paris, c’est quoi les prochains objectifs ?

Comme je te le disais, à Lyon nous voulons développer la partie services, cette assistance personnelle. Puis le but sera de s’internationaliser le plus vite possible.

 

Vous venez d’ouvrir Paris, quelles ont été les principales difficultés ?

C'était un gros challenge ! 

On l’a fait super vite, c’était un gros challenge en interne. À 3 nous avons réussi à ouvrir Paris en 3 semaines… Comme nous avons un modèle économique qui est basé sur les freelances, il faut leur apporter un minimum de travail ou sinon ils partent vite. Le principal enjeu c’est donc d’arriver à recruter rapidement et de les garder. Il faut apporter un volume de travail intéressant pour qu’ils puissent gagner leur vie correctement dès le début sinon ils ne restent pas et c’est normal. C’est la plus grosse difficulté. Nous pourrions avoir recours à la solution de facilité : payer les gens à l’heure dès le début et leur dire « même si vous n’avez rien à faire vous êtes payés ». Nous n’avons pas les moyens donc impossible de fonctionner comme ça, nous devons faire en sorte de maintenir un volume de travail conséquent.

 

Est-ce plus simple de créer une entreprise à trois ?

Initialement nous étions deux : Léo et moi. Benjamin était développeur à son compte. Nous travaillions ensemble et très vite nous nous sommes associés.

Est-ce que c’est plus facile ? Oui, ça me semble inconcevable de se lancer seul. Nous avons tous les 3 des profils différents, très complémentaires donc ça nous fait une bonne équipe !

 

Alors, entrepreneur heureux ?

Oui pour l’instant ! On fait ça parce qu’on aime ça, on ne compte pas les heures et c’est génial !

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