Que retirez-vous de tous ces portraits tirés, d’un point de vue personnel et professionnel ? Qu’est-ce que cela vous apporte ?

Chez Trafalgar nous avons inventé notre métier mais nous n’avons pas pour autant inventé le portrait. Bérengère a un profil communication et moi (Marion) un profil littéraire. Les deux séparément n’auraient pas de sens : faire un portrait uniquement pour communiquer ou uniquement pour la beauté des mots serait vain. Mais tout prend sens en associant les deux. C’est un métier extrêmement empathique : c’est comme si nos clients nous coachaient et que nous les coachions en retour.

Votre parcours ne vous « destinait » pas à l’entrepreneuriat, ce n’est pas une science exacte : comment faites-vous au quotidien pour adopter cette facette ?

Bérengère avait quitté le monde de la communication en arrivant sur Lyon en créant une première entreprise qui s’appelle Les Débarrasseurs, spécialisée dans les vêtements de seconde main.

Le véritable atout c'est d'avoir des compétences et des personnalités complémentaires

Au début de notre projet, Bérengère avait donc une première expérience entrepreneuriale qui nous a été très utile pour Trafalgar. Je pense qu’elle a réellement la personnalité pour être entrepreneure. Pour ma part, j’ai couplé mon master de Lettres avec un master à l’IAE en entrepreneuriat que je n’ai pas pu terminer suite au succès de Trafalgar !

Mes compétences plus scolaires couplées à celles de Bérengère nous ont permis de nous lancer. Le véritable atout c’est donc d’avoir des compétences complémentaires mais aussi des personnalités complémentaires.

Qu’est-ce qui vous semble le plus difficile à gérer en tant qu’entrepreneur ?

Quand l’une est plus dans la communication, la création et l’autre dans la rédaction, c’est justement les taches administratives, la comptabilité, tout l’aspect financier qui sont compliqués à gérer.

La chose la plus audacieuse que vous ayez faite ?

Créer notre entreprise après avoir fait 4 ans de portraits d’entrepreneurs, artistes… Mais aussi la publication de notre livre qui regroupe tous les portraits réalisés, avec une levée de 10 000 euros en crowdfunding. Je pense que ça aussi c’était plutôt audacieux !

Et d’avoir inventé notre métier aussi peut-être ?

Un petit mot pour la team ILoveTax ?

Bravo à vous d’avoir entreprepris ! Je pense que vous faites un noble métier pour toutes les entreprises comme nous pour qui ce n’est pas toujours simple de gérer le quotidien et tout ce qu’il a derrière.