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5 questions à Julien Noronha de Widoobiz

13 juillet 2016 Mis à jour le 11 août 2016 Par
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On vous l’avait dit, nous avons aimé notre passage au Salon des Entrepreneurs : nous avons pu y rencontrer Julien de Widoobiz qui a accepté de répondre à nos quelques questions. Chez Widoobiz ils sont un peu comme ILoveTax : ils aiment les entrepreneurs. Créé il y a 5 ans par Julien Noronha et ses 3 associés, ce média en ligne met les projecteurs sur les femmes et les hommes qui sont derrière les entreprises. Les 4 associés ne se sont pas arrêtés là et ont décidé d’accompagner les entrepreneurs sur leurs stratégies digitales en créant Widoobiz Agency, une agence de marketing digital. Julien a accepté de revenir sur leurs débuts et nous donne sa vision de l’entrepreneuriat.

Un entrepreneur dédié aux entrepreneurs : pourquoi ce choix ? Comment t’es venue l’idée ?

On a commencé un peu à l’envers. Généralement, on commence par avoir l’idée puis on cherche l’équipe. Nous on a d’abord trouvé l’équipe. Mes 3 associés et moi étions dans la même promotion en école de commerce, le groupe fonctionnait très bien donc a décidé de monter une entreprise. C’est après avoir constitué l’équipe que nous nous sommes réellement demandé ce qui pourrait nous rassembler autour d’un projet d’entreprise. On a eu différents projets mais en 2008 on commençait seulement à parler entrepreneuriat dans les écoles et le terme de start-up était tout nouveau. Notre école nous a permis de fréquenter de très prêt le l’écosystème entrepreneurial et nous nous sommes très vite rendu compte que les médias parlaient beaucoup des entreprises du CAC40 et très peu des plus petits. C’est face à ce constat que nous avons décidé de créer notre propre média !

 

En France, on ne parle pas beaucoup des entrepreneurs, on parle des entreprises mais pas des personnes qui sont derrière : pourquoi as-tu décider d’y accorder toute ton attention ?

C’est dans notre ADN. On croit aux femmes et aux hommes qui sont derrière les entreprises. Je pense que ce qui fait la différence entre deux bonnes idées, c’est les personnes qui sont derrière. C’est pour ça que nous avons décidé de mettre la lumière sur les personnes qui sont derrière les entreprises et non sur les activités.

C’est un véritable engagement de notre part car nous pensons que c’est comme ça que le public peut s’identifier à des projets ou des entreprises.

 

Dédier ton activité aux entrepreneurs ne t’empêche pas de devoir faire face aux mêmes contraintes qu’eux : comment gères-tu ta situation fiscale ?

En tant qu’entrepreneur il y a toujours une double problématique : d’un coté j’ai besoin d’argent pour développer mon entreprise et de l’autre il faut que je contribue au système social français. Pour moi, payer des impôts c’est plutôt une bonne nouvelle, ça veut dire que mon activité fonctionne bien !

Quand j’étais à la recherche d’un expert-comptable, je me suis plutôt fié à la personne plutôt qu’aux outils proposés. Au début je gérais toute la partie comptabilité donc j’avais besoin de pouvoir me reposer sur quelqu’un qui allait pouvoir me conseiller au jour le jour. L’expert que nous avons choisi nous a fait confiance dès le début et en tant que start-up c’est ça qui nous importait. Je travaille dans l’innovation mais sur un point de vue fiscal ce n’est pas ce que je recherche en premier. Je veux juste que la personne en face de moi ait confiance dans mon projet et soit disponible.

 

Qu’est-ce qui te semble le plus difficile à gérer quand on est entrepreneur ?

Être entrepreneur permet d’avoir une vision globale de l’entreprise et quand on se développe on a la chance d’avoir des services avec des responsables, des collaborateurs qui permettent de gérer la partie opérationnelle. Mais pour moi le plus dur quand on est entrepreneur c’est de se demander si on est toujours en train d’aller plus loin, de se dépasser, si on n’est pas dans un quotidien qui peut nous tuer. Il faut aussi réussir à jouer le chef d’orchestre pour que tout le monde soit dans une dynamique commune et garde l’énergie des premiers même 5 ou 10 ans après. La plus grande difficulté c’est de toujours devoir se réinventer et donc ne jamais se laisser avoir par le quotidien.

 

Un petit mot pour la team ILoveTax ?

Si ILoveTax nous permet de nous libérer de cette tache administrative compliquée qu’est la gestion de la fiscalité, continuez !

 

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