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5 questions à Baptiste Privé de Roamler

18 août 2016 Par
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Après être passé par l’EM Lyon et son Petit Paumé, Michel & Augustin, Google et une agence marketing et médias, Baptiste Privé a créé Roamler France avec Olivier Royon. Le concept est simple : permettre aux grandes marques de vérifier leur présence en grande surface grâce à une communauté présente sur tout le territoire. Roamler observe la réalité du terrain et propose des solutions pour permettre aux marques de créer du chiffre d’affaires additionnel. Après deux ans d’activité, Baptiste Privé nous fait un petit retour d’expérience…

Roamler a été créé aux Pays-Bas : pourquoi as-tu décidé d’importer le concept en France ?

En ayant été au contact de la grande distribution au cours de mes expériences précédentes, le constat est évident : le dialogue entre les industriels et les grands distributeurs est compliqué. Je suis convaincu que la transparence et la réalité de la donnée peuvent permettre de mieux comprendre la situation et d’échanger. Notre volonté était de proposer des outils concrets aux marques et aux distributeurs pour qu’ils aient conscience de la réalité et que l’on puisse améliorer les choses.

Quelques start-ups commençaient à se lancer sur ce marché, notamment Roamler aux Pays-Bas en 2011 : on s’est aperçus qu’ils voulaient se développer à l’international donc on a décidé de mettre en place une licence d’exploitation de technologie exclusive. Roamler France exploite donc cette technologie qui était déjà existante, avec de l’expérience, des clients… Nous avions conscience du besoin sur le marché français, les outils étant déjà existants, nous trouvions ça dommage d’en développer de nouveaux alors que certains cherchaient à arriver en France. C’est un modèle qui a été beaucoup développé puisqu’aujourd’hui Roamler est présent dans 14 pays.

 

Comment qualifierais-tu l’aventure entrepreneuriale ?

Bien ! Chouette ! Parfois dure. Ça faisait longtemps que j’avais envie de créer une entreprise. Pour moi, avoir cette volonté, c’est surtout avoir l’envie de vivre une expérience, de fédérer des gens autour d’un projet.

Être entrepreneur c’est des découvertes tous les jours. On peut imaginer ce que c’est parce qu’on a travaillé, on a côtoyé des entrepreneurs et puis il y a la confrontation à la réalité. Il faut avoir son produit, aller voir ses clients, gérer toute la partie administrative (RH, financière…). Je suis toujours étonné à quel point la finance domine tout : tu peux avoir le meilleur produit et la meilleure équipe du monde, s’il n’y a pas d’argent derrière, il faut tout arrêter.

L’entrepreneuriat c’est aussi énormément d’apprentissages, de découvertes, beaucoup de bonheur, parfois des moments durs à vivre mais pas de « peine ». Être entrepreneur apprend aussi l’humilité et la prudence car au bout de 3 mois on se dit « c’est super, ça marche », 3 mois après ça s’effondre, 4 mois plus tard ça dépasse les espérances… C’est le fameux ascenseur émotionnel de l’entrepreneur !

 

Vous vous développez à l’international, qu’est-ce que cela implique au quotidien ?

J’ai des calls internationaux avec 14 PDG internationaux chaque semaine. Ça implique de travailler en anglais, d’avoir une dimension internationale, de comprendre les organisations internationales de nos clients. Pour nous, le local c’est l’Europe mais aussi le supermarché du coin…

 

Qu’est-ce qui te semble le plus difficile à gérer quand on est entrepreneur ? 

Je trouve que le plus difficile à gérer ce sont les effets de palier. Je suis en plein dedans donc c’est pour ça que je dis ça...

Tout est facile ou tout est difficile en fonction de la façon dont on fait les choses et dont on les conçoit. Il y a des bons et des moins bons moments. Je pense que tout ça peut lisser et se corriger.

Il y a le jour où tu créé ta start-up, le jour où tu as 1000€ de CA puis 10,000€, puis 100,000€ et puis tu approches du million de CA et finalement on se rend compte qu’on ne peut plus travailler de la même manière. Les clients n’ont plus les mêmes exigences. Il faut alors repenser toute son organisation pour répondre aux demandes. Deux ans après le lancement, je suis amusé par tous les changements que l’on a pu faire : si nous étions tous des couteaux suisses au début, aujourd’hui nous sommes bientôt 15 personnes et chacun a des taches bien définies pour répondre aux besoins des clients. Toute l’équipe est arrivée progressivement mais personne n’est parti : certains devaient tout faire au début et aujourd’hui ne font plus qu’une petite partie.

 

Un petit mot pour la team ILoveTax ?

Bravo ! J’ai suivi les premiers pas d’ILoveTax en étant à La Cordée il y a 2 ans. C’est chouette de voir les projets se monter.

La fiscalité de l’entreprise est pour moi un point très complexe. Actuellement je trouve que tout change tout le temps et très vite. C’est très dur de suivre les évolutions des taxes, des taux… Il faut être accompagné mais les experts-comptables ne sont pas toujours là pour répondre à nos questions, ne comprennent pas les problématiques de start-up. Je pense que c’est bien qu’une start-up parle de fiscalité à des start-ups ! 

 

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