Après des études en gestion hôtellerie et restauration à l’Institut Paul Bocuse de Lyon et la création d’un restaurant en Chine, Steve Wood s’est installé à Lyon et multiplie les projets innovants. Il nous a accordé un petit peu de son temps pour revenir sur l’aventure des restaurants Miga qui ont fêté leur premier anniversaire fin 2015.
Peux-tu te présenter en quelques lignes ainsi que ton activité ?
Je suis Steve Wood, le créateur de la société BW depuis janvier 2012. Je crée et gère des concepts innovants dans l’hôtellerie et la restauration. On a différents projets : Breakbox, Miga et un dernier dans l’hôtellerie à Lyon.
Breakbox est un concept d’hébergement de courte durée dans les zones de transit. Ce sont des modules de moins de 5m2 qui peuvent être installés dans un aéroport avec, à l’intérieur, une méridienne, une télévision, les horaires de l’avion, de quoi écouter de la musique... Ca permet de pouvoir s’isoler dans une zone très fréquentée, le temps d’une nuit, de quelques heures… Le prototype est crée et est en train d’être commercialisé en Chine.
Miga, ce sont deux restaurants crées fin 2014 à Lyon avec Benjamin Carrière, architecte d’intérieur et designer. Les deux lieux sont très différents puisque le premier est en plein centre ville, fonctionne plutôt en « tapas » et le second est à coté de la Manufacture des Tabacs (université de Lyon) qui sert les étudiants toute la journée, que ce soit pour déjeuner ou prendre un café.
Et enfin, le dernier projet sera dans l’hôtellerie à Lyon et est encore en développement.
Comment t’es venue l’envie de créer ton entreprise ?
Je n’ai jamais voulu créer mon entreprise à tout prix. Ca s’est plutôt fait par la force des choses… J’ai travaillé dans des grands hôtels, jusqu’à plus de 1000 personnes dans un hôtel, une véritable fourmilière. Je crois beaucoup en l’intrapreneuriat et finalement ce sont des entreprises tellement grandes que c’est très difficile de changer les choses. J’ai donc voulu m’éloigner de ce cadre rigide en créant mon entreprise pour avoir la liberté de pouvoir faire ce que je veux.
Combien de temps le développement du concept a-t-il pris ?
Entre le jour où je me suis retrouvé devant la feuille blanche et l’ouverture, il s’est passé dix mois. Du premier rendez-vous pour en discuter avec Benjamin Carrière, au premier sandwich vendu, en passant par l’élaboration du concept, des recettes, du business plan, la recherche de local, les levées de fonds…
Mais pour moi la création de Miga n’est jamais terminée : il faut se renouveler en permanence et continuer de développer le concept.
Quelles ont été les bonnes surprises dans ton aventure entrepreneuriale ? Les mauvaises ?
Les bonnes surprises, c’est forcément les rencontres ! Que ce soit avec des clients, des fournisseurs, des partenaires… J’ai rencontré plein de gens avec des profils très différents.
Pour les mauvaises, c’est plus compliqué car je suis un éternel optimiste… Ce serait peut-être certaines incompréhensions. Je suis passionné par ce que je fais et quand il faut travailler avec des personnes qui ne le sont pas, il y a une frustration qui se crée.
Un petit mot pour la super team d’ILoveTax ?
Quand est-ce qu’on se voit ?! Au quotidien on est confrontés à tellement d’interlocuteurs que c’est une super idée de simplifier tout ça !
YouloveMiga ?