Peux-tu te présenter en quelques lignes ainsi que ton activité ?

Je m’appelle Antoine Cucherat, co-fondateur et responsable communication de Pwyp – Pay With Your Phone. Je suis ce qu’on appelle un lyonnais de naissance, quoique je me définirais plus comme un Croix-Roussien !

Avec 2 anciens camarades de promo (Franck Gordi et Raffi Sarkissian), nous avons imaginé et développé une application de paiement mobile permettant de régler ses achats en magasin mais aussi de faire des économies sur ses achats.

Grâce à Pwyp, chaque personne peut découvrir de nouveaux commerces et tout ça sans se ruiner ! En réglant leurs achats avec l’application, les utilisateurs bénéficient de réductions et de bons plans pour les inciter à venir découvrir un commerce.

Pwyp récompense également la fidélité. Après chaque achat avec l’application, les utilisateurs cumulent des euros qu’ils peuvent réutiliser sur leurs prochains achats. Le paiement mobile permet ainsi aux utilisateurs de profiter d’une véritable expérience d’achat en magasin.

 

Qu’est-ce que l’application apporte aux commerçants ?

La vraie force de notre application réside dans le fait que chaque commerçant peut envoyer aux utilisateurs une offre promotionnelle. Ainsi, ils donnent l’occasion de découvrir leurs commerces qui sont à proximité.

Nous permettons également aux commerçants d’attirer et de fidéliser une nouvelle clientèle en magasin. En effet, Pwyp est bien plus qu’un simple moyen d’encaissement : nous proposons aux commerçants un système clé en main leur permettant de drainer du trafic en magasin et surtout de le monétiser.

 

Vous avez en partie financé votre projet avec une opération de crowdfunding. Selon vous, qu’est-ce qu’il faut faire et ne pas faire pour la réussir ?

Effectivement nous avons financé une partie de notre activité grâce à une campagne de crowdfunding sur la plateforme de dons KissKissBankBank. Je pense qu’avant toute chose, lancer une campagne de crowdfunding est une question de timing. En effet, le jour où l’on se lance, il faut avoir défini en amont l’intégralité de son plan de communication (sur quels canaux je communique pour atteindre mon audience cible, comment j’engage mes contributeurs potentiels, etc.)

Il faut également bien réfléchir en amont au montant que l’on souhaite lever. Il est important de ne pas mettre la barre trop haut car en cas de non atteinte de l’objectif financier, les plateformes de dons annulent tout simplement la campagne.

Enfin je dirais que l’erreur la plus courante est de faire confiance uniquement aux réseaux sociaux. Nous vivons dans un monde ultra connecté mais bien d’autres leviers existent pour promouvoir sa campagne.

 

En quelques mots, comment décrirais-tu votre aventure entrepreneuriale ?

L’aventure Pwyp a démarré sur les bancs de l’école. En fin de Master 2, Franck et moi devions rédiger un projet de fin d’étude. Nous avons eu l’idée de Pwyp. En parallèle, je fréquentais Raffi à qui j’ai parlé du projet. Il a très vite été emballé par le projet et nous a rejoint à la seule condition que ce projet de fin d’étude se transforme en une véritable création d’entreprise. Après 1 an de travail, Pwyp était créé et l’aventure pouvait démarrer.

 

Un petit mot pour la super team d’ILoveTax ?

En tant qu’entrepreneur, je pense que la partie la plus compliquée est la création juridique de la société. En effet, il est souvent chronophage de faire le relais avec les avocats. C’est du temps que l’on ne passe pas à travailler pour le développement de son activité. Nous avons eu la chance d’être très bien accompagnée par notre cabinet juridique mais la plupart des entrepreneurs que nous avons rencontrés n’ont pas eu la même chance. Le conseil juridique que propose ILoveTax est à mon avis fondamental pour que l’on puisse se focus sur son business.